Lannée 2021 consacre le 150e anniversaire de la Commune de Paris. Ce mouvement insurrectionnel fut un mouvement de révolte inédit, mais constitua aussi un bref et intense moment de débats
Lesécrivains, George Sand et La Commune de Paris Publié le 14/05/2021 à 11h14 - Par Catherine Pontier Dans le cadre des célébrations en l'honneur du 150e anniversaire de la Commune de Paris, les Amis de la Commune de Paris Indre en Berry confirment que la table ronde, prévue à l'origine le 18 avril, aura bien lieu dimanche 30
150eanniversaire de la naissance de Léon Blum. Expo en hommage aux enfants déportés du 11e. Kiosques en fête. Deux rendez-vous culturels en partenariat
Lannée 2021 marque le 150e anniversaire de la Commune de Paris. Au Mans ( Sarthe ) , 13 rues au sein du quartier Vauguyon / Pontlieue portent le nom de personnes s’étant illustrées lors de
Ily a 150 ans, la Commune de Paris « à l’assaut du ciel ». Mardi 9 Mars 2021. Maurice Ulrich. Dans son hors-série multipliant portraits et analyses, l’Humanité raconte les
LaVille de Paris commémore le 150e anniversaire de la Commune de Paris, avec plus de 50 événements culturels, dans le respect des gestes barrières.L'occasion de découvrir des expositions en plein air, dans les bibliothèques ou dans les mairies, ainsi que des conférences, débats, visites guidées, lectures, pièces de théâtre, chansons, hommages.
Le18 mars, date du 150e anniversaire de la proclamation de la Commune de Paris, la Fondation Gabriel Péri (Paris) et la Rosa-Luxemburg-Stiftung (Berlin) ont organisé un événement en ligne au cours duquel des historiens et des hommes politiques allemands et français ont discuté de leurs perspectives sur cet événement historique mondial.
Sephotographier avec Louise Michel, monter au Mur des Fédérés, chanter « Le Temps des cerises » « La Matinale » vous livre six suggestions en ce 150e anniversaire de l’insurrection du
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Par Cathy LafonPublié le 01/04/2021 à 10h32Mis à jour le 02/04/2021 à 9h24 Ce qu’il faut savoir de cette figure de la Commune de Paris, institutrice, militante révolutionnaire et libertaire française, écrivaine et pionnière du féminisme, condamnée en 1871 à la déportation. Dans le cadre de la commémoration du 150e anniversaire de la Commune de Paris, on reconstitue aujourd’hui à l’Hôtel de ville à Paris le procès de Louise Michel, condamnée en décembre 1871 à la déportation. La Vierge rouge de la commune », comme on la surnomme alors, est née le 29 mai 1830, au château de Vroncourt en Haut-Marne. Elle est la fille du châtelain, Laurent Demahis, et de la servante Marianne Michel. Élevée par ses grands-parents, elle reçoit une bonne instruction et une éducation libérale. Elle lit Voltaire et Rousseau et étudie la musique. Chassée en 1850 du château après la mort de son père et de ses grands-parents, Louise Michel devient institutrice et fonde une école libre où elle enseigne pendant trois ans selon les principes républicains. >Retrouvez toutes nos archives sur Louise Michel dans notre moteur de rechercheÀ 26 ans, elle s’installe à Paris pour enseigner dans l’institution de madame Voillier. Nous sommes en 1856. Avide de savoir, elle suit les cours du soir dans les domaines les plus modernes. Elle fait la connaissance, entre autres, de l’écrivain Jules Vallès, et surtout de Théophile Ferré, dont elle tombe passionnément amoureuse. Elle écrit pour des journaux d’opposition et rédige des poèmes qu’elle adresse à Victor Hugo, avec lequel elle entretient une longue correspondance de 1850 à 1879. Secrétaire de la Société démocratique de moralisation, dont le but est d’aider les femmes à vivre par le travail, Louise Michel mène également une activité politique, qu’elle poursuivra jusqu’à sa mort. Louise Michel en uniforme de fédéré. CC Wikimedia Commons En 1870, elle est élue présidente du Comité de vigilance des citoyennes du XVIIIe arrondissement de Paris. Très active pendant la Commune de Paris, en 1871, Louise Michel fait partie de la frange révolutionnaire la plus radicale et se porte même volontaire pour aller seule à Versailles tuer Adolphe Thiers. Elle se rend en mai, pour faire libérer sa mère, arrêtée et menacée d’être exécutée. Elle est emprisonnée à Satory. Louise Michel à Satory par le peintre Jules Girardet. Elle y est présentée haranguant des communards. CC Wikimedia Commons Louise Michel ne transige pas avec l’égalité hommes femmesElle réclame la mort au tribunalLe 28 juin, elle est interrogée pour la première fois par le conseil de guerre, embarrassé. Il n’a pas prévu de mettre à mort les femmes, brancardières ou infirmières. Mais Louise Michel ne transige pas avec l’égalité hommes femmes. Elle déclare devant ses juges Ce que je réclame de vous, c’est le poteau de Satory où, déjà, sont tombés nos frères ; il faut me retrancher de la société. On vous dit de le faire. Eh bien, on a raison. Puisqu’il semble que tout cœur qui bat pour la liberté n’a droit aujourd’hui qu’à un peu de plomb, j’en réclame ma part, moi !Alors que la plupart des accusés cherchent à sauver leur tête en minimisant leur action, elle revendique les crimes et délits dont on l’accuse. Non, elle n’était pas seulement ambulancière. Elle s’est aussi battue avec un fusil sous l’uniforme de la garde nationale, soldate du 61e régiment de marche de Montmartre et elle réclame la mort au tribunal Si vous n’êtes pas des lâches, tuez-moi ». Le lendemain, elle fait la une de tous les journaux. Portrait de Louise Michel pris par Ernest Charles Appert à la prison des Chantiers de Versailles musée Carnavalet. Le carton porte l’inscription Louise Michel, chef des incendiaires ». CC Wikimedia commons La Louve avide de sang »En décembre 1871, la Commune de Paris est vaincue depuis sept mois, l’ordre est rétabli, l’insurrection a été brisée, dans un bain de sang par l’armée. On décompte quelque 10 000 morts, tués pendant les combats ou fusillés sans jugement, parfois sur de simples soupçons. Elle est condamnée le 16 décembre par le conseil de guerre à la déportation à vie dans une enceinte fortifiée. La pesse versaillaise la nomme alors la Louve avide de sang » ou la Bonne Louise ».Embarquée, à Saint-Martin-de-Ré, sur le Virginie » le 9 août 1873 pour être déportée en Nouvelle-Calédonie, Louise Michel arrive sur l’île après quatre mois de voyage le 8 décembre. Elle y restera jusqu’en 1880. C’est sans doute au contact de Nathalie Lemel, une des animatrices de la Commune, déportée avec elle, que Louise Michel devient par la foule à Paris Louise Michel accueillie à sa descente du train. CC Wikimedia Commons Vive Louise Michel ! Vive la Commune ! À bas les assassins ! ».Le 9 novembre 1880, Louise Michel rentre du bagne grâce à la loi d’amnistie, après 9 ans de prison et de déportation. Elle est attendue Gare Saint-Lazare par une foule énorme qui l’acclame aux cris de Vive Louise Michel, vive la Commune, A bas les assassins ! ». Devenue une grande figure révolutionnaire et anarchiste, elle multiplie les conférences, intervient dans des meetings, défend l’abolition de la peine de mort, les ouvriers et les chômeurs. Le 9 janvier 1905, elle meurt à 74 ans d’une pneumonie, à Marseille, au cours d’une tournée de conférences dans le sud du pays. Le 22 janvier, une foule de 120 000 personnes l’accompagne lors de ses funérailles jusqu’au cimetière de Levallois-Perret. Sur le même sujet Il y a 150 ans Bordeaux, “capitale tragique” de la France En mars 1871, l’Assemblée nationale nouvellement élue siége au Grand Théâtre de Bordeaux où le gouvernement, s’est replié depuis 1870, après la capitulation de la France dans la guerre contre la Prusse. Elle y votera l’abandon de l’Alsace et de la Lorraine.
Les communistes d’Aubervilliers ont organisé un hommage à la Commune de Paris à l’occasion du 150ème anniversaire de son déclenchement, le 18 mars 1871. C’est au coin de la rue de la Commune de Paris, face à la poste du centre-ville, que s’est déroulé cet hommage. Après avoir écouté la chanson de Jean Ferrat "La Commune" qu’il avait écrite en 1971 pour les cent ans de la Commune, c’est André Narritsens qui a lu l’intervention du Parti communiste, Aurélie Le Meur, secrétaire de section, Anthony Daguet et Soizig Nédélec, conseillers municipaux, n’ayant pas pu participer à ce rassemblement pour raisons professionnelles et sanitaires. Puis Albert Prigent, de l’Association des Amis de la Commune, a présenté celle-ci. Son site est ici Le rassemblement s’est terminé avec "Le Temps des Cerises" Intervention prononcée le 18 mars 2021 à l’occasion du rassemblement organisé par la section d’Aubervilliers du PCF Il y a 150 ans, le 18 mars 1871, le peuple parisien, entendant défendre Paris, refuse d’être désarmé et les femmes de la Butte s’opposent à l’enlèvement des canons installés à Montmartre. La troupe envoyée pour les récupérer met crosse en l’air. Les quartiers de l’Est et du Centre se soulèvent. Adolphe Thiers chef du gouvernement réactionnaire installé récemment dans la capitale pour, selon son expression, la pacifier » s’enfuit à Versailles. Le lendemain le Comité central de la garde nationale annonce la tenue d’élections pour créer le conseil de la Commune. Ainsi s’ouvre une période qui va durer 72 jours au cours de laquelle va se dérouler l’affrontement entre les tenants de l’ordre, vaincus par les Prussiens et qui bénéficient dorénavant de leur complicité contre le peuple de Paris, et ceux qui refusent la capitulation et aspirent à une autre société. Pour eux, l’instauration d’une Commune, c’est-à-dire d’une entité politique jouissant d’une pleine autonomie est indispensable. Dès le 6 janvier 1871 la création d’une Commune à Paris a été revendiquée. La Commune, dans la grande diversité de ses composantes, va, en effet poser la question d’une autre organisation de la société. Fin observateur et analyste de l’événement, Karl Marx écrit dans La guerre civile en France » que la Commune est l’antithèse directe de l’Empire » et que, si l’expression de République sociale » formulée lors la révolution de Février 1848 n’exprimait alors qu’une vague aspiration, la Commune entend non seulement abolir la forme monarchique de la domination de classe, mais la domination de classe elle-même » La confrontation sera d’évidence brutale et il est significatif que le premier décret de la Commune ait été consacré à la suppression de l’armée permanente et son remplacement par le peuple en armes. D’autres décrets suivirent qui concernaient les modes de fonctionnement politiques responsabilité et révocabilité des élus, La Commune ne devait en effet pas être un organisme parlementaire mais un corps agissant, exécutif et législatif à la fois. Parmi les mesures d’organisation sociales et politiques dont la Commune décida du principe et commença leur réalisation on citera la suppression du travail de nuit des ouvriers boulangers, la création d’une commission chargée d’organiser le transfert à des coopératives des ateliers abandonnés, une réorganisation complète de l’instruction publique primaire et professionnelle dégagée de l’emprise religieuse et cléricale, la gratuité affirmée de la fourniture de tous les instruments nécessaires au travail scolaire, la remise totale des loyers des trois derniers mois, l’abolition des officiers judiciaires notaires, huissiers, commissaires-priseurs, greffiers qui deviennent des fonctionnaires, la séparation de l’Eglise et de l’Etat, la suppression du budget des cultes. On notera aussi combien la Commune porte les revendications des femmes, envisage l’égalité salariale, bannit la prostitution, reconnaît l’union libre. Dans un contexte de lourdes menaces, de harcèlements constants des Versaillais et alors même que les conditions de vie demeurent extrêmement difficiles, la Commune réalise, en très peu de temps, une œuvre considérable. La bourgeoisie ne pardonnera pas son œuvre à la Commune. Elle organisera les massacres de la semaine sanglante et les massives répressions dont les déportations en Nouvelle-Calédonie formèrent l’épicentre. Elle développera la calomnie aussi dont on entend aujourd’hui encore quelques refrains. Les empreintes laissées par la Commune sont immenses. Dans les imaginaires révolutionnaires les références à la Commune sont très fréquentes. Ce fut en effet le premier exemple d’une volonté d’émancipation radicale. Un espoir mis en chantier » selon la belle formule de Jean Ferrat. Oui, nous sommes les enfants de la Commune, nous portons haut ses valeurs et ses symboles comme le drapeau rouge qui accompagne ce rassemblement. Nous avons dans Aubervilliers un certain nombre de de noms de lieux qui nous parlent de la Commune, citons dans l’ordre alphabétique Gustave Courbet, Jules Guesde, Louise Michel, Elisée Reclus, Edouard Vaillant, Jules Vallès, Eugène Varlin, Paul Verlaine. Et nous avons aussi cette rue de la Commune de Paris où nous tenons ce rassemblement et qui fut nommée ainsi pour le 100e anniversaire de la révolution parisienne. Et nous dirons, en contrepoint de ce qui fut alors fait, et qui se poursuit d’ailleurs à Paris aujourd’hui, que l’actuelle municipalité ne s’honore pas de son silence. Pour briser ce silence, faisons entendre, en conclusion de ce rassemblement, le cri d’espérance que portait la Commune VIVE LA COMMUNE !
Réservé aux abonnés Publié le 17/03/2021 à 1727, Mis à jour le 17/03/2021 à 1803 Plutôt que de rendre Paris, les communards, poussés dans leur retranchement, commencent à incendier Paris, le 23 mai 1871. L’Hôtel de ville, le palais des Tuileries, la Légion d’honneur, le Conseil d’État et la Cour des comptes seront ravagés par les flammes. ©Bridgeman Images/Leemage Faut-il commémorer ou pas la révolte de Paris en 1871? Un siècle et demi après, cet épisode historique complexe continue d’être débattu. Elle a beau avoir 150 ans, la Commune de Paris suscite toujours les passions, et sa mémoire reste conflictuelle. En février, au Conseil de Paris, la mise au vote d’une subvention à l’association les Amis de la Commune, destinée aux événements imaginés par la mairie autour de cet anniversaire, a provoqué une passe d’arme entre la majorité et l’opposition. Tandis que Laurence Patrice, adjointe PC chargée de la mémoire, proposait de célébrer la révolution la plus moderne » qui soit, elle s’est attiré les foudres de Rudolph Granier, élu LR dans le 18e arrondissement - lequel a estimé qu’on ne devait pas danser au son des meurtres et des incendies». Il y a plusieurs Commune, un versant généreux et patriotique, mais aussi un autre visage, plus sombre de crimes et de violence», a abondé le conseiller de Paris LR David Alphand, réclamant un droit d’inventaire» pour ces 72 jours qui ont ébranlé lire aussiLe siège et la Commune de Paris, d’Alain Frerejean et Claire L’Hoër un tabou françaisUn mois et demi plus tard, ces derniers sont conviés à ce qui ressemble bien à des célébrations… Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 65% à sa liberté, c’est cultiver sa à lire votre article pour 0,99€ le premier mois Déjà abonné ? Connectez-vous À lire aussiLa Honte, Les Versets sataniques, Le Dernier Soupir du Maure... Salman Rushdie, un conteur hors pairPORTRAIT - Depuis les années 1980, l'auteur britannique originaire de Bombay a cultivé au fil de ses romans un style où les histoires sont contagieuses et où la plume peut se faire plus tranchante que l' Sempé, le père du Petit Nicolas, est décédé à l'âge de 89 ansDISPARITION - Le dessinateur d'humour est mort jeudi, dans sa résidence de vacances, a indiqué Marc Lecarpentier, son biographe et contre Salman Rushdie Rowling se dit menacée, la police britannique enquêteL'autrice de la saga Harry Potter aurait reçu cette menace sur Twitter après s'être dite écœurée» par la tentative d'assassinat contre Salman Rushdie Ne t'inquiète pas tu es la prochaine».
La Commune de Paris en 1871 est l’un des événements que les programmes scolaires d’histoire ont tenu dans le silence, voire qui ont été disqualifiés par le discours officiel, dans l’intérêt de la bourgeoisie au pouvoir depuis la IIIe République. Si des documentaires ont été réalisés pour remédier à cette amnésie orchestrée, des auteurs de fictions historiques se sont également lancés dans cette entreprise. En ce 150e anniversaire de la Commune de Paris, des bandes dessinées viennent d’être publiées ou adaptées, qui s’ajoutent à un petit nombre d’autres parues depuis vingt ans. Les comptes rendus qui suivent invitent à un tour d’horizon de ces romans graphiques, intégrant ce que cette modalité de narration spécifique qu’est la bande dessinée contribue à diffuser comme visions d’un événement chargé de symboles politiques. C’est l’occasion de confronter différentes manières d’articuler les enjeux d’une narration qui a ses propres logiques d’enrôlement du lecteur, et ceux, didactiques, de transmission de savoirs certaines bandes dessinées sont le produit d’un créateur unique, d’autres résultent de l’articulation de compétences, comme c’est le cas pour la plus récente des publications dont il est ici rendu compte. Le dessinateur Nicola Gobbi a travaillé à partir d’un scénario de Carole Trébor écrivaine et scénariste, docteure en histoire, spécialiste de l’art et de la Russie et de Jean-Louis Robert professeur émérite d’histoire contemporaine, spécialiste de la Commune, ainsi que des guerres mondiales et du syndicalisme, et président de l’association des Amis de la Commune… En ce 150e anniversaire de la Commune de Paris, des bandes dessinées viennent d’être publiées ou adaptées. Les comptes rendus que nous publions invitent à un tour d’horizon de ces romans graphiques, intégrant ce que cette modalité de narration spécifique qu’est la bande dessinée contribue à diffuser comme visions d’un événement chargé de symboles politiques. C’est l’occasion de confronter différentes manières d’articuler les enjeux d’une narration qui a ses propres logiques d’enrôlement du lecteur, et ceux, didactiques, de transmission de savoirs de Parisbandes dessinéesEnglishThe Paris Commune what History in the stories?On the 150th anniversary of the Paris Commune some comics books about it have just been published or adapted. The reviews we present invite you to take a look at these graphic novels, and show what that specific storytelling modality -the comics- contributes to disseminate as visions of an event full of political symbols. A chance to confront different ways of articulating the challenges of a storytelling that has its own logic of enrollment of the reader, and those, didactic, of transmission of historical Communecomics Rouges estampes. Une enquête pendant la Commune de ParisJean-Louis Robert, Carole Trébor, Nicola Gobbi, éditions Steinkis, 2021, 128 damnés de la CommuneTriptyque paru entre 2017 et 2019 Raphaël Meyssan, aux éditions Delcourt T1, À la recherche de Lavalette ; T2, Ceux qui n’étaient rien ; T3, Les Orphelins de l’histoireLe Cri du PeupleTardi & Vautrin, éditions Casterman, tétralogie parue entre 2001 et 2004 T1, Les Canons du 18 mars ; T2, L’Espoir assassiné ; T3, Les Heures sanglantes ; T4, Le Testament des ruinesLe sang des cerisesFrançois Bourgeon, Livre 1, Rue de l’Abreuvoir, éditions Delcourt, 2018, 80 p. Stéphane BonnéryProfesseur en sciences de l’éducation, CIRCEFT-ESCOL, Université Paris 8. Il vous reste à lire 94 % de cet article.
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